Ce qui rendait Emma encore plus curieuse, c’est que Roger vivait juste à une rue de l’épicerie, et pourtant elle n’avait jamais vu la femme de Roger entrer ou sortir de la maison pendant toutes les années où elle y avait travaillé.
Néanmoins, elle chassa cette pensée et emballa les courses de Roger une fois qu’ils eurent fini de les rassembler. « À la semaine prochaine », dit-elle en lui tendant les sacs.
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« À la semaine prochaine, Emma ! » répondit Roger comme il le faisait toujours.
Mais la semaine suivante, Roger ne vint pas au magasin comme d’habitude le samedi après-midi. Emma trouva cela bizarre. Il n’avait jamais manqué une séance de courses auparavant.
Elle attendit un jour de plus, et Roger n’arrivait toujours pas. Elle s’inquiéta, d’autant plus que Roger lui avait dit « à la semaine prochaine » la dernière fois qu’ils s’étaient vus.
Après son service, Emma décida d’aller voir Roger. Comme sa maison était proche, elle pouvait facilement s’y rendre à pied.
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À son arrivée, elle sonna à la porte, mais personne ne vint à la porte. « Roger ? » cria-t-elle.
Emma marqua une pause, mais personne ne vint à la porte. Elle s’apprêtait à faire demi-tour et à partir lorsqu’elle entendit soudain une forte toux provenant de l’intérieur de la maison.
Emma saisit sa chance et tourna la poignée. Elle était déverrouillée. Elle entra et appela de nouveau Roger. « Roger ? Tu es là ? C’est moi, Emma, de l’épicerie », dit-elle.
