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Pendant des siècles, les médecines traditionnelles chinoises et africaines ont utilisé l’Artemisia annua pour combattre la fièvre, les infections et les parasites. Pourtant, malgré cette longue histoire d’efficacité, la plante reste souvent interdite ou marginalisée par les autorités sanitaires dans plusieurs pays, au profit de traitements pharmaceutiques coûteux et pas toujours efficaces. Ce rejet s’explique, en partie, par la pression des grands groupes pharmaceutiques, pour qui une solution naturelle, peu onéreuse et difficilement brevetable représente un manque à gagner évident.
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Lutte contre le paludisme : un enjeu vital

Le paludisme, fléau mondial, touche principalement les régions les plus vulnérables d’Afrique et d’Asie. Face à l’inefficacité croissante de certains traitements de synthèse, l’Artemisia annua refait surface comme une alternative crédible. L’histoire récente a d’ailleurs mis en lumière le rôle de la chercheuse chinoise Tu Youyou, qui a isolé l’artémisinine dans le cadre d’un vaste programme de recherche, redonnant espoir dans la lutte contre cette maladie. Aujourd’hui encore, des associations comme la Maison de l’Artemisia s’efforcent de diffuser la culture et l’usage de cette plante dans les zones à risque, malgré de nombreuses résistances institutionnelles.
